SLURP

Wiki Paorn – Lauria

Se connecter
Menu Accueil Burgonnie

Artaille

Artaille Duché d’Elmora Imégie Auberge de la Vieille Tour Almisie Stomilie Port Goshal

Sordolia

Sordolia Solidam

Lauria

Lauria Mikalas Parna 🛠️ Péponia Pasganon

Organisations

Arcania

Culture

Atrimisme 🛠️ Pentathéisme Langues

L’Île de la Lauria

L’île de la Lauria

Séparée de la côte d’Artaille par une large passe aux courants capricieux, la Lauria est un territoire farouchement indépendant. Ses habitants ont développé au fil des siècles une culture originale, tournée vers l’artisanat, l’élevage et la méditation.

Géographie

La Lauria a une superficie d’environ 64 000 km², et un pourtour long de 1800 km. Elle compte un peu plus de 350.000 habitants.

Par ses paysages et son climat, la Lauria pourrait rappeler la Sardaigne ou les îles grecques. Exception faite des tempêtes qui s’abattent régulièrement sur sa côte orientale, les pluies sont rares, du fait de courants marins chauds et de vents venus du sud qui soufflent toute l’année.

La Lauria est couverte de grands pâturages à l’herbe jaunie, de forêts de résineux rabougris et de buissons vivaces, souvent épineux.

De hautes montagnes inhabitées, appelées les Pasganon, occupent les deux tiers de cette île aride. Dans ces montagnes se trouvent de nombreuses ruines très anciennes.

Les villes se sont développées dans sa partie occidentale, plus propice à l’élevage et à l’agriculture.

Villes

L’île compte quatre villes importantes.

  • Parna, la capitale
  • Mikalas, grand port commercial du sud de l’île
  • Draki, petite ville côtière située dans le sud de l’île. Cette petite ville côtière produit une liqueur de figue très alcoolisée, la jarga, que les connaisseurs considèrent comme le « breuvage des dieux ». Distillée selon des méthodes secrètes qui lui confèrent une saveur inimitable, la jarga est vendue à prix d’or. Et c’est pour cela, dit la légende, que Draki est une des rares cités lauriennes à être fortifiée. On prétend que ce nectar est une véritable drogue et qu’il suffit d’y goûter une fois pour ne plus pouvoir s’en passer.
  • Loelio, petite ville côtière du nord

L’observatoire du mont Tarmis

Haut lieu de l’astrologie et de l’astronomie, cet observatoire est installé au sommet d’un volcan éteint du sud de l’île. On dit que l’air y est tellement pur que l’on y voit deux fois plus d’étoiles que n’importe où ailleurs. Le monastère édifié sur les flancs du mont Tarmis a en outre la réputation de posséder l’une des plus riches bibliothèques de tout Paorn.

Habitants

Le Laurien est flegmatique. Sans être particulièrement accueillant ou jovial, il a une grande tolérance pour les continentaux.

Langues

Les habitants parlent le laurien, et bon nombre d’entre eux sont à l’aise en burgon. Ces deux langues sont toutefois très différentes, et le laurien est totalement incompréhensible pour un locuteur burgon.

Les non-humains

À part une tribu naine qui travaille dans une carrière de marbre sur la côte orientale, la Lauria est peuplée exclusivement d’humains.

Il semble que les non-humains n’aient jamais été tenté de s’y établir.

Politique & organisation

Les institutions politiques de la Lauria sont assez originales

Les Lauriens sont convaincus que la jeunesse est la période de la vie où l’homme a le plus de chances de réaliser ses idéaux. L’île est donc gouvernée par le Septar, une petite assemblée composée de sept jeunes gens (dont aucun n’a plus de trente ans) élus par les cités.

Mais les Lauriens savent également que l’expérience à son importance, c’est pourquoi, avant de pouvoir être appliquées, toutes les décisions prises par le Septar doivent être discutées par le Grand Conseil des Aînés auquel appartiennent de plein droit tous les habitants âgés de plus de soixante ans.

L’île ne possède pas de véritable armée permanente, mais tous ses habitants adultes (femmes comprises) doivent passer un trimestre tous les trois ans au sein des Protecteurs, des troupes chargées d’assurer aussi bien le maintien de l’ordre que la défense du pays.

Économie

Le sous-sol de leur pays étant très pauvre en métaux et en minéraux précieux, les Lauriens sont éleveurs, artisans où agriculteurs.

L’île entretient des relations commerciales avec la Burgonnie et l’Althusia, afin notamment de se procurer le fer et l’acier dont elle a besoin.

Sans le commerce avec l’étranger, l’île n’aurait jamais prospéré. Or, sans l’artisanat, aucun commerce n’aurait été possible. C’est pourquoi les Lauriens ont développé un talent exceptionnel pour le travail des peaux, le tissage et l’ébénisterie. Les meubles de Draki et les toiles de Mikalas comptent parmi les articles de luxe les plus prisés par les nobles de Paorn.

Garder les immenses troupeaux de chèvres et de moutons qui paissent sur les flancs des montagnes n’est pas considéré comme une tâche « inférieure ». En effet, certains intellectuels et penseurs surmenés n’hésitent pas à quitter leurs occupations habituelles pour se faire pâtres et passer plusieurs années à jouer de la flûte (l’instrument national laurien), tout en méditant sur la vanité du monde. Une fois l’esprit en paix, ils retournent à leurs vies familiales et professionnelles sans que personne y trouve à redire.

Culture et société

Religions

Les Lauriens vénèrent un petit panthéon de dieux (le pentatos), bien que l’Atrimisme connaissent une progression lente mais régulière depuis des siècles. Ces deux religions se tolèrent.

Les adeptes du pentatos considèrent que les convertis à l’atrimise ont trahi les croyances ancestrales, tandis que les atrimistes considèrent les adaptes des « anciens dieux » comme des égarés.

Mais le Laurien, pentathéiste ou atrimiste, est par nature philosophe et fataliste. Il ne tient pas rigueur à son prochain de cette différence.

Histoire

De nombreuses ruines présentes dans toute l’île, et particulièrement dans la zone montagneuse, témoignent de l’existence d’une civilisation antique capable de chefs d’œuvre architecturaux.

Particularités

Les pirates de la Passe

La passe de Lauria est infestée de pirates qui n’hésitent pas à attaquer les flottes marchandes qui sillonnent ces eaux agitées de puissants tourbillons. Malgré tous ses efforts, la Burgonnie n’a jamais réussi à venir à bout de ces fiers gaillards qui font régner la terreur dans cette région.

Un certain mystère entoure ces pirates, car ils n’attaquent jamais les villages côtiers burgons et lauriens. Cette attitude étrange, de la part d’individus sans foi ni loi, s’expliquerait, selon certains commentateurs, par le fait que leurs équipages seraient composés de pêcheurs d’Artaille et de Lauria qui mèneraient une double existence dès que le poisson se fait trop rare. Si cela est vrai, personne n’a jusqu’à présent pu en apporter la preuve.